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Beauté-famille-sexualité

Le but de ce blog est de parler de la beauté, de la famille et de la sexualité en prenant appui sur la communauté Guin et Mina. La communauté Guin et Mina a une culture riche de plus de 3,5 siècles mais peu connue. Aujourd'hui, cette communauté n'est visualisée qu'à travers les pratiques sexuelles peu positives d'une minorité de femmes guinnou ou Mina. Ce blog revisite l'organisation sexuelle du peuple Guin et Mina à travers le temps (approche diachronique) afin d'en tirer des inspirations susceptibles de façonner notre mode de vie contemporain. Mot clés : #Beauté, #Sexualité, #Famille, #Guin, #Mina

La mise en valeur de la beauté sur le marché économique et de l'amour, volet3

Volet 3 : La modernité et la multitude de choix amoureux : la beauté en tant qu'émotions y joue un rôle fondamental.

Dans le précédent article, j'évoquais les mécanismes de la corruption des institutions politiques par la beauté. Un extrait de texte du Professeur Pierre-Joseph Laurent dans "Beautés imaginaires" m'avait permis d'asseoir mon argumentaire. Je vais poursuivre ici dans la même logique tout en introduisant un élément nouveau dans mon raisonnement : le choix multiple auquel est confronté aujourd'hui l'individu moderne sur le terrain amoureux.

Je m'appuierai sur différents auteurs auxquels s'est référé le Professeur Pierre-Joseph Laurent pour insister sur la place de la beauté et du regard dans l'édification de la société moderne et sur le texte de la Professeure Eva Illouz "Pourquoi l'amour fait mal" pour évoquer l'embarras de l'individu moderne à faire un "bon" choix de son/sa partenaire.

Se référant à un texte de Russell Banks (dans le roman La Réserve) :

« Elle lui adressa un sourire  reconnaissant et passa devant lui. Restant quelques pas en arrière, il admira les longues enjambées pleines d’assurance de cette femme, son dos bien droit et sa façon de marcher la tête haute comme si elle venait d’accomplir quelque chose dont elle pouvait être fière. Quel bel animal,  se dit-il. Mais une femme à regarder, c’est tout. Pas à toucher. Tout au plus à peindre, peut-être. En tout cas une femme dont il faut se méfier » (Banks, 2008, p. 28 cité par Laurent, 2010, emplacement 782),

le Professeur Pierre-Joseph Laurent fit le commentaire que dans cette « brève description de la vie quotidienne, il est question, sans en avoir l’air, de rapports différents entre un homme et une femme, où cette femme est décrite dans son corps, comme un « être sensible qui concrétise cette façon d’être » et où un homme regarde cette présentation. Dans le même élan, son trouble se mue en apprivoisement de ses sentiments pour les rendre acceptables à l’égard des règles du groupe, et cette femme, à son tour, est-elle totalement étrangère à elle-même, c’est-à-dire aussi à la conscience des sentiments qu’elle suggère chez cet homme ? C’est dans ce sens que je parlais d’équivoque » (Ibidem). Combien de fois, homme et femme, ne sommes-nous pas confrontés à une telle scène décrite par Banks au cours de notre existence ?

Elle passe et l'on ne peut s'empêcher de tourner le regard pour la contempler, de dos en faisant appel à nos émotions, ou parfois un regard furgitif de face sans paraître vulgaire.

Elle passe et l'on ne peut s'empêcher de tourner le regard pour la contempler, de dos en faisant appel à nos émotions, ou parfois un regard furgitif de face sans paraître vulgaire.

Quelle place occupent la beauté et le regard érotique dans nos choix amoureux ?

« Je suis faite pour plaire. Et je n’y puis rien changer. Mes talons sont trop hauts. Ma taille trop cambrée. Mes seins beaucoup trop durs. Et mes yeux trop cernés. Et puis après ? Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Je suis comme je suis. Je plais à qui je plais. Qu’est-ce que ça peut vous faire […] ? Pourquoi me questionner ? Je suis là  pour vous plaire. Et n’y puis rien changer » (Prévert, 1972, dans Parole "je suis comme je suis", cité par Laurent, 2010, emplacement 679).

« [...] dans les formules de la magie de beauté, dans le vocabulaire des attraits humains […], c’est au visage humain, yeux, bouches, nez, dents et cheveux qu’on accorde la place prééminente » (Malinowski, 2000, à propos des Trobriandais).

« Le visage n’apparaît pas au sens d’une représentation, mais il s’exprime, ou encore sa révélation est parole » (Lévinas, 2006).

Que ce soit par le corps entier ou sa perception cognitive ; par le visage ou ses attraits, la beauté et le regard - qui est porté dessus - apparaissent cruciaux dans le "faire société". Ce qui change d'une époque à l'autre, ce sont leurs rapports au politique, ou du moins, la place que l'ordre politique voudrait bien leur accorder en son sein.

À partir de la mise en dialogue de Paul Ricoeur et d'Emmanuel Lévinas, le Professeur Pierre-Joseph Laurent nous dissèque, dans les lignes qui suivent, les deux mondes lisibles sur un même visage : le visage qui renvoie au monde du politique fait de limitation des libertés et celui qui nous porte dans le monde du sensible qui laisse voluptueusement libre cours aux émotions.

Selon les contextes, ce beau visage peut réfléter l'ordre politique, celui des contraintes ou bien l'ordre sensible, celui des émotions.

Selon les contextes, ce beau visage peut réfléter l'ordre politique, celui des contraintes ou bien l'ordre sensible, celui des émotions.

Y a t-il un « au-delà du visage » se demande Paul Ricoeur (dans Totalité et infini). Oui, répond-il : « mais son lieu propre est celui d’une phénoménologie de l’éros (de l’amour, du désir) qui donne à lire les précieuses pages de Lévinas sur la caresse, la beauté féminine et la fécondité » (Ricoeur, 2004, pp. 234-235).

« Le visage présente donc deux registres. Le premier traite du visage comme ce qui établit, dans le respect des règles du « vivre ensemble », une relation entre autrui et moi : « Le visage me parle et par là m’invite à une relation sans commune mesure avec un pouvoir qui s’exerce […] » (Lévinas, 2006, p. 216). [...]. Ne retenons ici que ce pouvoir coercitif qu’exerce le visage que je regarde : il exprime la raison. Pour reprendre les termes de Lévinas, cette raison est aussi celle du « tiers qui me regarde dans les yeux d’autrui – le langage est justice […]. L’épiphanie du visage comme visage ouvre l’humanité » (Lévinas, 2006, p.234). Le regard du visage de l’autre renvoie, en quelque sorte, au respect et au-delà à la soumission aux règles et aux convenances collectivement admises. Dans ce sens, le visage débouche sur l’éthique lorsque Lévinas dit : « Le visage ne luit pas, il parle » (Lévinas, 2006, pp. 37-38). Pour Ricoeur qui commente Totalité et infini, ce régime est fondamentalement celui de l’éthique :

« Quand le visage d’autrui s’élève face à moi […], certes l’autre apparaît, son visage le fait apparaître, mais le visage n’est pas un spectacle, c’est une voix. Cette voix me dit « Tu ne tueras pas ». […]. Avec Lévinas, le visage singularise le commandement : c’est chaque fois pour la première fois que l’Autre, tel Autre, me dit « Tu ne tueras pas » (Ricoeur, 1009, p. 388).

Ce regard tempéré qui atteste de la présence du tiers (de la loi, de la règle) parle d’une commune humanité dans ce qu’elle a de policé, de régulé, de contraint, de limité ; cette relation -celle du regard que je porte sur l’autre- évoque à la fois le respect et la distance ; relevons que la construction sociale de la coercition à partir du regard qu’on porte sur le visage de l’autre pose très différemment la reconnaissance « de l’identification originelle à tous les autruis » comme celle d’une évidence de base où l’identification serait d’emblée réalisée comme une condition naturelle de l’homme – en tant qu’espèce (Lévi-Strauss, 2008a, p. 544).

Cependant l’éthique, c’est-à-dire ici le « visible du politique », dans le sens où le visage d’autrui met en relation avec le tiers, la loi, les institutions, etc., « est ce qui laisse invisible le visage » lorsqu’il n’est pas un spectacle, mais une voix, et là se tient le second registre du visage analysé par Emmanuel Lévinas.

Le visage  d'une mineure par exemple, aussi beau soit-il, actionne en nous davantage les limitations de libertés, les interdits que les émotions, à moins d'être un hors la loi..

Le visage d'une mineure par exemple, aussi beau soit-il, actionne en nous davantage les limitations de libertés, les interdits que les émotions, à moins d'être un hors la loi..

Le visage de ce second registre retiendra tout mon attention car il laisse éclater la beauté et il débouche sur le fondement de l’ordre sensible dont la description des processus de régulation est l’objet de ce livre. La beauté possède quelque chose de transgressif en ce qu’elle conduit à une société à deux, en dehors du monde, close sur elle-même lorsqu’elle est gouvernée par la passion. Ce second visage se situe au-delà du possible admis par la loi et les institutions : il s’ouvre alors sur la singularité humaine. Il suppose l’irrespect et la transgression auxquels invitent, dans le même mouvement, ce même visage et le regard qui le contemple et qui maintenant se réjouit. C’est l’au-delà du visage qui ne peut se dire par des paroles. Ce visage-là est ineffable : il renvoie au sensible. Il n’est plus question de discours, d’objectivation, mais plutôt de ressenti lorsque ce visage possède la puissance absolue d’abolir les frontières de la loi ; il sème le doute, le trouble, l’équivoque car il est animé par un puissant sentiment de « ce qui n’est pas encore », certes « un moins que rien », …, mais oublieux, déjà, du tiers qui gronde, pour s’ouvrir à la liberté, au plaisir, à la volupté.

Ce dernier paragraphe décrit parfaitement l’univers du sensible et par extension l’objet même d’une anthropologie du sensible qui s’assigne l’objectif de rendre compte des conséquences de la beauté humaine dans l’édification du vivre ensemble. Au-delà des institutions se tient donc le singulier qui s’exprime par le sensible. Autrement dit, quel rôle assume le sensible dans l’établissement d’institutions humaines, comme celle de l’alliance ? Pour répondre à cette question, encore faut-il pouvoir identifier ce qui concrétise le sensible. En suivant Lévinas, sur ce terrain, il est possible de préciser que : « La sensibilité […] n’appartient pas à l’ordre de la pensée, mais à celui du sentiment, c’est-à-dire de l’affectivité où frissonne l’égoïsme du moi. On ne connaît pas, on vit les qualités sensible […] » (Lévinas, 2006, p.291). Je retiendrai de ceci qu’une analyse de la beauté humaine par une anthropologie du sensible privilégiera le contentement (la jouissance) et que « l’être sensible, le corps, concrétise cette façon d’être » (Lévinas, 2006, p. 144).

De ce corps qui concrétise l’être sensible, on peut établir une relation entre visage, beauté et féminité. Selon Lévinas, le féminin réside dans le second registre de la présentation du visage, dans l’équivoque, l’allusion et le sous-entendu qui constituent la présentation du féminin. Plus encore, l’irrespect suppose le visage et le féminin offre un visage qui va au-delà du visage. De cet au-delà du visage, Lévinas retire une définition, par le sensible (la phénoménologie), de la beauté féminine que je propose de retenir : « Cette présence de la non-signifiance du visage […] – et où la chasteté et la décence du visage se tiennent à la limite de l’obscène encore repoussé, mais déjà tout proche et prometteur – est l’évènement original de la beauté féminine, et ce sens éminent que la beauté prend dans le féminin […] » (Lévinas, 2006, p. 294). Il ne me semble pas utile de pousser plus loin le raisonnement. Nous disposons à présent de tous les éléments conceptuels pour poursuivre l’analyse. Toutefois, avant de conclure, une dernière considération pour relever que dans cette manière d’énoncer les choses, le féminin renvoie avant tout à une sorte de société à deux, intime. Autrement dit, l’amour possède quelque chose de réfractaire à la société, c’est-à-dire du non-social qui s’oppose en quelque sorte à la société. Pour Emmanuel Lévinas, il est clair que le féminin est « maître supérieurement intelligent, si souvent dominant les hommes dans la civilisation masculine où il est entré, et femme devant être traitée en femme, selon les règles imprescriptibles de la société policée » (Lévinas, 2006, pp. 295-296).

De cette discussion, je retiendrai que parler de la beauté équivaut à traiter de ce qui est réfractaire au social (une société close qui inclut en quelque sorte la passion, voire le couple). C’est dans ce sens que la beauté doit être régulée car elle a quelque chose d’inacceptable pour la société.» (Laurent, 2010, emplacement 681-798).

Régulation, oui mais comment y arriver dans un monde où le "moi émotionnel" prend largement le dessus et où la question du choix face à l'abondance du possible met à rude épreuve la beauté, la pousse à la perfection pour exister sur le marché de l'amour ?

Beauté, contemplation, ... toute la place du regard dans les choix amoureux.

Beauté, contemplation, ... toute la place du regard dans les choix amoureux.

Eva Illouz, Professeure de sociologie à la Hebrew University de Jérusalem, nous répond. Dans son ouvrage "Pourquoi l'amour fait mal. L'expérience amoureux dans la modernité" publié en 2012 aux éditions du Seuil, l'auteure part de nombreux témoignages et exemples issus de la culture populaire, des enquêtes auprès de la classe moyenne lettrée dans les sociétés occidentales, pour dresser le portrait de l'individu contemporain et de son rapport à l'amour. L'auteure conclut après analyse à une économie émotionnelle et sexuelle qui laisse l'individu désemparé, pris entre une hyper-émotivité paralysante et un cadre social qui tend à standardiser, dépassionner et rationaliser les relations amoureuses.

En effet, pour Illouz (2012, p.27), nous vivons pleinement à l'ère du "moi émotionnel réflexif", c'est-à-dire « un moi qui [a] accompagné la naissance de la modernité, un moi se définissant et définissant son identité en termes principalement émotionnels, un moi centré sur la gestion et l'affirmation de ses sentiments ». Parallèlement, dit-elle, le "moi moderne" se définit également par son aspiration à la liberté, à l'autonomie de ses choix. Et lorsqu'on se retrouve sur le terrain de l'amour, «l'une des manières les plus fécondes de mieux comprendre la transformation de l'amour à l'époque moderne passe par la notion de choix. Ce n'est pas seulement parce qu'aimer, c'est distinguer une personne parmi d'autres et constituer son individualité et celle de l'autre dans l'acte même de choisir un objet d'amour ; c'est aussi parce qu'aimer quelqu'un aujourd'hui, c'est être sans cesse confronté à des choix : "Est-il/elle un/e bon/ne partenaire pour moi ?" "Comment savoir si cette personne est et restera la bonne ?" "Croiserai-je sur mon chemin quelqu'un qui peut-être me correspondra mieux ?" Ces questions sont affaires de sentiments et de choix », nous dit-elle (Ibidem, p. 42).

Ces réflexions que mène Eva Illouz évoquent également notre vie quotidienne aujourd'hui dans la plupart des sociétés à alliance de jadis : on se pose aussi de telles questions, et on vit de telles réalités. Dans les exemples illustratifs ci-après, vous constaterez avec moi comment les faits relatés sont évocateurs en termes de choix, de regard de l'autre sur sa partenaire ou simplement en termes de recherche sans cesse d'une beauté extrême qui éveille les désirs et les fantasmes.

Encadré n°5 : Récit d'un ANONYME sur la page Facebook de Coach Thierry Pat

Mon mari m'a rendue " Fanta coca"

Bonjour Coach
Vous vous portez bien j'espère.

J'aimerais vous soumettre une situation qui me torride l'esprit depuis 3 jours aujourd'hui.

Je suis une jeune fille, maman et épouse, âgé de 23ans. J'ai connu mon mari à l'âge de 19ans et nous nous sommes mariés et sincèrement je regrette amèrement. Lui ayant 31ans.

Je suis une fille simple et naturelle. Je ne me maquille pas, je ne porte pas de mini ni exposé mon corps. Du moins je ne sens pas très à l'aise avec tout ça. Je suis plutôt "Femme Africaine". Je porte uniquement les pagnes et quelques robes décentes.. J'utilise le mayanga blanc, si j'ai trop fait c'est Mixa.

Au début mon homme n'avait aucun soucis avec tout cela. Quelques mois après le mariage, mon homme a changé. Les insultes par-ci, par-là, les comparaisons avec ses maîtresses et d'autres femmes, les stars, ses collègues et j'en passe...

Il est allé m'acheter des produits qui ont complètement détruit mon teint, aujourd'hui je suis Fanta coca vulgairement appelé. Je n'étais pas d'accord avec tout ça ; lorsque je prenais mon bain le matin comme le soir, il m'obligeait à mettre ces laits sur mon corps (il est son propre chef).
Je n'ose plus me regarder dans un miroir car ça ne va pas. Je ne me reconnais plus.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il me demande le divorce.🥺
Je suis d'accord pour cela mais mon seul souhait est de pouvoir retrouver mon teint. Que puis-je faire ? Y a- t-il des reines qui s'y connaissent avec des produits naturels ? Je n'ai pas de moyens pour me rendre dans un institut de beauté ou je ne sais quoi d'autre lui m'ayant privé de tout aujourd'hui.....

Voici un exemple de ma main...

https://www.facebook.com/CoachThierryPat/, consulté le 15/04/2020

La mise en valeur de la beauté sur le marché économique et de l'amour, volet3

Encadre n°6 : Récit d'un ANONYME sur la page Facebook du Coach Thierry Pat.

Il est fâché parce que j'ai coupé mes cheveux.

Bjr coach vous allez bien j’espère ? Svp j’ai un problème qui me préoccupe et j’aimerais bien savoir si c’est normal. Je suis une jeune femme de 32 ans qui aime la vie et les bonnes choses. Il y a de cela quelque mois je me suis fiancée à un jeune camerounais qui vit en Europe. Il s’occupe bien de moi comme toutes femmes aimerait bien. Mais le problème est que, l’année dernière, je lui avais émis l’idée de me tailler les cheveux  ; chose qu'il avait immédiatement refusé. Il y a de cela encore quelque temps, j’ai remis ça sur la table de me faire tailler les cheveux, chose qu'il a toujours refusé. Mais quand je lui ai parlé de mes motivations et mes raisons qui m’amènent à le faire, il m’a dit ok vas-y coupe alors coupe, c’était des mots, car malheureusement lorsque je l’ai fait, c’était le début de mes problèmes. Quand il a vu, il s’est mis en colère et m’a dit des mots désagréables et ignobles. Quand je lui dis qu'il a validé, il me fait comprendre qu'il n'a rien validé du tout ; il a juste jeté l’éponge puis que je l'emmerdais avec ce problème. Je lui ai demandé pardon et qu'il m'excuse ; chose qui est difficile pour lui. Voyant déjà comment il se comporte avec moi, j’ai décidé de laisser tomber et de me consacrer à moi. Est-ce un crime que j’ai commis de me tailler les cheveux en ce moment de chaleur ? Pourquoi cette attitude envers moi ? Merci 🙏.

https://www.facebook.com/CoachThierryPat/, consulté le 16/04/2020

Quelques commentaires des internautes à la suite du deuxième récit.

Doriane Fongang Les cheveux c'est quoi jusqu'à vous faites les problèmes ? Pour ma part, c'est mon gars qui avait arraché mes cheveux de ses propres mains mais cela a déjà très bien repoussé 😹😹😹😹😹😹😹😹il ya tout dehors.

CléÔpâträ Sôphîie Èlvirâ Pardon va au champs avec ça, les gens ont des vrais problèmes ici toi tu es là pour perturber les gens. Voilà celle dont le mari a gâté la peau qu’on doit résoudre. Tu viens distraire les gens.

Drg Lekerozen Soit C'est le défi que tu as lancé à ton fiancé, soit c'était juste un moyen de le quitter, si tu l'aimais vraiment en demandant son avis tu allais le respecter.
D'ailleurs tu l'avais respecté la première fois que tu avais demandé, en ce moment tu l'aimais, mais dès que tu as eu un bon jongleur ici au pays tu as vite reposé ça sur la table sachant qu'il allait refuser et toi bam, tu le quittes 😂 waaa femme.

Habib Yeo Tchrrr quand tu aimes une femme ce son ces cheveux tu aimes ou elle-même. Je ne comprends rien ou bien ça la rend un peu jeune et les gars avares vont en profiter pour dit qu'elle est libre et que y'a galère. Bah moi je ne comprends plus rien. Selon moi quand tu aimes une personne il n'y a pas question de cheveux, tant qu'elle s'entretient bien je suis partant.

Céline Ekomo Faut d'abord nous envoyer ta photo pour voir à Quoi tu ressembles en ce moment 🙄je comprendrai mieux la réaction de ton gars je sais une chose que si la coiffure t'y allait à merveille il allait aimer 😁.

Horty Lune Bienvenue au club.
Moi on m’a dit que tu fais ça que qui te la permis
Putain nous ne sommes pas mariée en plus 😭😭😭
He God la souffrance des femmes.

Mirella Ada Parfois il faut arrêter de se poser les questions et de déprimer pour des futilités ma chère. C'est ta tête. Donc si tu veux te couper les cheveux, tu coupes. Lui, il a un autre problème.

Cécile RM Bon d'un côté tu es libre de faire ce que tu veux de tes cheveux.ok ok Mais après pour plaire à qui ? Si ton homme te préfère avec des cheveux longs où est le problème franchement on fait des choses pour plaire très souvent à son mec ; il t'aime avec des cheveux longs qu'est-ce qui est difficile là ma chère waaa nous les femmes, sérieux, tu pouvais pas faire ça pour lui ? Étais-tu obligé de bafoué son autorité ? Il y a des choses qu'un homme peut demander à sa femme juste parce qu'il aime et aussi pour voir si tu peux lui être soumise 🙄
Tu dis toi-même qu'il fait tout pour toi tes biens il te comble de tout, toi la seule chose qu'il te demande, Tata tu refuses humm. Il t'aimait avec des long cheveux si maintenant il ne t'aime plus!!!!w

Gildas De François Pendant que la majorité des femmes cherchent à se faire belle, plaire et séduire leur mari par tous les moyens, toi tu fais le contraire de ce qu'il désire. Le but c'est quoi? Séduire un autre que lui ? Quand on est en couple, on fait ce qu'il faut pour être belle et présentable devant l'être aimé, ce qui veut dire qu'il faut faire ce qu'il aime et ne pas faire ce qu'il déteste. Toi je ne sais pas c'est quoi ton but . Voilà ça . Assume ... Demande pardon pendant des années si possible. Si ça n'aboutit pas alors retire toi et trouve toi quelqu'un qui aime les cheveux coupés.

 Marina Embom Ma chérie chaque homme, quand il aime une femme, il aime quelque chose sur elle. T'es-tu déjà demandé ce qui avait fait en sorte qu'il soit amoureux de toi? Et si s'était tes cheuveux ? bahhh maintenant il ne trouve plus d'intérêt à être avec toi puis que c'est ce qui l'attirait apparemment sur toi. Parfois il faut éviter les problèmes qu'on peut éviter👌👌👌

On constate dans ces deux récits et dans les commentaire des internautes qui suivent le deuxième récit que : 1) la beauté et le regard qui réveille les émotions s'invitent au coeur des choix amoureux ; quitte à même transformer la présentation physique de sa partenaire pour en faire un objet de contemplation permanente ou à changer de choix lorsque la personne retenue ne répond plus aux caractéristiques de beauté qu'on s'est défini.

2) La femme est l'objet de désir et des fantasmes de l'homme. C'est ce qui ressort de plusieurs commentaires, un peu comme si ceux-ci viennent corroborer l'analyse selon laquelle « La beauté humaine et plus particulièrement la beauté au féminin, évoque aussi, par sauts analogiques, le corps de la femme comme objet du désir de l’homme » (Laurent, 2010, emplacement 279) ou viennent trouver des limites à la ligne de pensée selon laquelle l'individu moderne est libre et autonome dans ses choix. Jusqu'à quel degré les femmes le sont-elles dans nos sociétés dites à alliance ? Disposent-elles pleinement de leur corps, surtout lorsqu'elles sont financièrement dépendantes de leurs partenaires ? Ont-elles le droit de dire non aux orientations sexuelles fantasmatiques de leurs partenaires ? Le post ci-après du Coach Thierry Pat, une page Facebook de conseils aux femmes, nous interpelle à maints regards...

 

La mise en valeur de la beauté sur le marché économique et de l'amour, volet3
Bonne lecture à vous, chers lecteurs et chères lectrices.

Bonne lecture à vous, chers lecteurs et chères lectrices.

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